on m'a echanger mon bébé!

Publié le par Les Péripéties de Marie





Il en est une que le récit de Sophie Serrano, dont l'enfant a été malencontreusement inversé à la naissance (notre édition du 5 décembre) ne laisse pas insensible. Forcément.
Stéphanie Medina aussi est un bébé échangé par erreur. Enfin presque. Cette Cannoise de 29 ans est née le 21 mars 1979, dans la même clinique que la fille de Sophie, quinze plus tard.
À l'époque, l'établissement Clinica se nommait Clinique des Mimosas. Mais c'est à croire que les sage-femmes d'alors ne faisaient pas la différence entre les choux et les fleurs, puisque Stéphanie a été prise... pour un petit garçon.

« Pourtant, j'avais bien mon bracelet de reconnaissance au poignet, mais lorsque je suis revenue du bain, on m'avait ramenée à Madame X, dans des vêtements masculins. Et le petit garçon a été remis à ma mère, dans mes propres habits ».
« Erreur humaine certes, mais inadmissible »
Coup de chance. L'inversion des sexes a confondu immédiatement l'échange, et l'erreur a été corrigée. Moyennant de plates excuses du personnel soignant.
L'affaire s'est arrêtée là, car aucun parent n'a porté plainte. « L'histoire se finissait bien, alors ça ne nous a pas traumatisés plus que ça »,
justifie naturellement Stéphanie.
Depuis, la jeune femme préférait même en rire, relatant l'anecdote à l'occasion. Ajoutant même une couche d'humour : « Je n'ai même pas de photo de ma naissance, mes parents avaient oublié la pellicule ! »
Mais le drame vécu par Sophie Serrano et ses filles lui a fait mieux mesurer la gravité du sujet.
« Quand j'ai lu que son avocate évoquait un cas exceptionnel (notre édition du mardi 2 décembre), ça m'a fait bondir. Mon histoire est la preuve que ce n'est pas si rare, s'insurge encore Stéphanie. Ces échanges, c'est le fruit d'une erreur humaine certes, mais c'est inadmissible. »
Autant dire que lorsque Stéphanie a accouché de sa propre fille (dont elle vient de fêter le huitième anniversaire en famille) à la maternité des Broussailles à Cannes, elle était particulièrement vigilante. Si besoin en était. « Mais l'avantage, c'est que mes enfants, je pourrais les reconnaître entre mille ! Pour ceux-là, je ne me suis fait aucun souci ».
Alexandre Carini


Mon commentaire : si je n'ai pas porter plainte jusqu'ici c'est que je suis sure que c'est ma fille,
Ne t'inquiète pas ma chérie tu es bien la fille à ta maman je t'aime gros bisous.

Je souhaite beaucoup de courage et de patience à Sophie Serrano pour son combat contre la justice.
Amitiés Marie-Chantal

 


 

 

Publié dans Ma vie

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S
Je sais que je suis bien ta fille... il n'y a aucun doute là dessus. et si il m'arriverait de douter David est la pour me dire quand je lui fais une crise de jalousie "tu es bien la fille à ta mère".Je t'aime très très fort ma maman d'amour !!!(à l'occasion pense à me faire un petit poëme ça fait longtemps)Bisous
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